Les 6 à l'envers

Les volontaires de la sécurité civile à Géraldine étaient très sympas. Ils nous ont ouvert le parking du stade de rugby. On a même eu un « voisin » intrigué qui est venu nous taper la discute!

Vincent en a profité pour faire de la trottinette au skate-parc avec les gamins qui viennent d’être en vacances d’été et Maëlle, Solène et Mali sont allés à la piscine avec Ju.

Dés qu’un des ponts a ré-ouvert, nous avons pris la route pour rejoindre la côte ouest par le « Arthur pass »(le 2ème des 2 seuls passages pour traverser les Alpes). Donc , on a fait pas mal de kilomètres surtout que le temps passe vite et on commence à être juste avant de repasser sur l’île du nord.

• 

Au programme: paysages à couper le souffle, routes de montagnes qui font flipper, pique-nique avec vue à 360°…

Et puis ça y est, on retrouve la mer… et les galets pour faire des Cairns!

• 

• 

Nous avons pris la route des Alpes afin de rejoindre la ville de Queenstown. C’est une ville entourée de montagnes, au bord d’un lac, qui doit certainement être magnifique mais nous avons eu un très mauvais temps ce qui nous a empêché d’en percevoir le potentiel. Entre 2 averses, nous avons profité d’une éclaircie pour prendre les télécabines, ce qui permet d’avoir un joli point de vue. Nous avons également fait des luges d’été, ce qui a bien plu aux enfants.

• 

• 

Etant donné la pluie et le peu de vêtements adaptés que nous possédons, nous avons fuis…

Nous sommes partis sur Wanaka (plus au nord) afin de traverser les Alpes par le col de Haast et rejoindre la côte ouest.

Wanaka se trouve au bord d’un lac et, à notre arrivée, elle commençait à être sous les eaux!

• 

• 

Nous avons donc pris la route pour l’ouest afin d’aller voir les glaciers Fox et Franz Josef. Mais au bout d’une heure de route… nous avons trouvé route fermée pour cause d’éboulement lié aux précipitations de ces derniers jours! Et en nouvelle-Zélande, il n’y a pas trop le choix en ce qui concerne les routes car il y en a très peu. Donc retour sur Wanaka et traversée de la belle région des lacs afin de rejoindre la côte est.

On a eu l’impression de traverser un « no mans land »! 2oo kilomètres sans croiser « âmes qui vivent ». Et des paysages grandioses!

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Nous avons donc rejoint la ville de Géraldine qui semblait bizarrement en état de siège! Plein de monde dans les rues, des véhicules en tous genres garés de partout… What’s happened!

Il se trouve que les 2 routes qui permettaient de remonter vers le nord étaient fermées pour cause cette fois d’inondations!

Petites photos qui vont faire sourire certains:

• 

• 

• 

• 

• 

On a posé notre camping-car en bord de mer pour passer la nuit. Le lendemain matin, pendant que les grands finissaient leurs devoirs d’école avec Ju, nous sommes allés nous asseoir sur la plage pour jouer dans le sable. C’était quasiment désertique.

• 

• 

• 

Mais quelques constructions éphémères plus tard, en se retournant, on a découvert… un lion de mer! (à moins de 20 mètres de nous)

Les traces qu’elle avait laissées derrière elle laissaient penser qu’elle avait glissé de la dune. Elle avait donc décidé de faire trempette! (je dis elle car elle avait une tête de femelle!!??)

• 

• 

C’est chic la plage en Nouvelle-Zélande!

La péninsule d’Otago c’est une enfilade de baies et de caps, une nature magnifique et une mer bleue turquoise.

• 

• 

• 

• 

• 

A l’extrême nord de cette péninsule, se trouve la seule colonie continentale d’albatros royaux implantée naturellement.Elle est gérée telle une réserve naturelle .

• 

• 

Il est donc possible d’y observer ces énormes oiseaux depuis des cachettes vitrées afin de ne pas les déranger.

• 

• 

L’envergure d’un albatros est d’environ 3 mètres, ils peuvent voler jusqu’à 120km/h. A 7 mois, l’oisillon pèse entre 10 et 12 kg alors que les adultes pèsent en moyenne 8-9 kg.

• 

• 

Les albatros vivent quasiment toute leur vie en pleine mer . Ils ne reviennent à la colonie que tous les 2 ans pour avoir leurs petits.

Nous avons pu voir également des cormorans tachetés, des cormorans d’otago et des colonies de mouettes!

• 

• 

Après cette belle rencontre avec cet oiseau majestueux, nous avons repris la route à la découverte de la péninsule. Nous avons pris de la hauteur , garé le camping-car et nous nous sommes lancés dans une randonnée jusqu’à la plage. C’était très sauvage et relativement escarpé mais les paysages valaient le détour!

Arrivés sur le bord de mer, il y avait 2 lions de mer!

• 

• 

Le retour a été ardu car le dénivelé était important et on n’a pas su retrouver le passage donc on est monté pour redescendre… néanmoins, le soleil couchant nous accompagnait, les couleurs étaient sublimes!

Nous avons été assez express sur la visite de la ville. On a fait un petit tour dans le centre ainsi qu’à la gare ferroviaire qui est effectivement très belle (construite entre 1903 et 1906 en basalte de Dunedin avec des vitraux et un sol en mosaïques).

• 

• 

• 

• 

A Dunedin, il y a aussi Baldwin street, la rue la plus pentue au monde selon le livre Guinness des records (inclinaison de 35%)!

• 

• 

En descendant sur Dunedin, le hasard nous a mené à Timaru pour passer la nuit. Et comme le hasard fait bien les choses… nous avons appris qu’il était possible d’observer à la tombée de la nuit, des petits pingouins bleus qui nichent sous les rochers à quelques centaines de mètres de là où nous avions posé le camping-car!

Aucun rapport mais je rajoute une photo de Solène pour sa copine Lison!

Le lendemain , nous avons fait un stop sur une plage où nous avons pu découvrir les « Moeraki Boulders », de gros rochers sphériques.

• 

• 

• 

• 

Avant de descendre sur Dunedin, nous sommes allés passer une nuit sur cette péninsule formée, il y a 8 millions d’années par 2 éruptions volcaniques géantes. Les paysages étaient encore une fois magnifiques!

Nous avons dormi dans la petite ville d’Akaroa.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Près de l’aéroport de Christchurch, se trouve le centre international de recherche sur l’Antarctique. C’est le point de départ des scientifiques qui partent sur la base Scott.

A coté se trouve un bâtiment accessible au grand public .C’est comme un musée qui sensibilise sur cet immense territoire qu’est le pôle sud.

On en apprend plus sur Robert Scott, l’anglais qui a mené la première (1901-1904) et la 3ème (1910-1913) expédition sur ce continent de glace et qui a donné son nom à la base scientifique internationale.

Il y a un simulateur des conditions climatiques: -8° et ventilation pour le vent. D’autant plus si on est en short… ça pèle!

Il y avait un film en 4 D sur l’Antarctique et un parcours extérieur en véhicule à chenilles (Hagglund), ceux utilisés sur la base. Il y a également sur place une sorte de refuge pour pingouins bleus blessés (pingouins que l’on trouve sur certaines plages de Nouvelle-Zélande).

• 

• 

• 

• 

Christchurch est la deuxième ville du pays. En 2010 et 2011, elle connait 2 très gros séismes qui détruisent de très nombreux monuments. Depuis, elle se reconstruit doucement. C’est étrange de se promener entre des monuments flambants neufs, des chantiers et des ruines.

• 

• 

• 

• 

• 

Nous sommes allés voir un musée sur les tremblements de terre et en particulier sur ceux de 2010/2011. C’est difficile de se rendre compte des dégâts que ça peut engendrer. (Voici 3 photos prises au musée)

Heureusement, nos équipes étaient sur le coup en ce qui concerne la reconstruction!

• 

• 

• 

La cathédrale a été particulièrement touchée.

• 

• 

Nous sommes allés voir la « cathédrale de transition » conçue par le japonnais Shigeru Ban  » et érigée en 11 mois seulement. Elle est appelée « cathédrale en carton », en référence aux 98 colonnes en carton de sa structure.

• 

• 

• 

• 

Un mémorial pour les 185 personnes décédées lors des derniers séismes se trouve juste à côté.

Malgré les stigmates que porte la ville, elle parait gaie, agréable…le « street art » y a trouvé sa place.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

•